2. Biologie
2.1. Nahrung der Raupe
- [Pinaceae:] Cedrus atlantica [= Cedrus libanotica ssp. atlantica] (Atlas-Zeder)
- [Pinaceae:] Cedrus libani [= Cedrus libanotica ssp. libani] (Libanon-Zeder)
Nach Diakonoff (1969: 395) lebt die Raupe zuerst minierend und später die Nadeln zusammenspinnend an Cedrus atlantica [Cedrus libanotica ssp. atlantica]. Die Falter schlüpfen im Juni und Juli.
Nach Fabre et al. (1999) gehört die Art zusammen mit Acleris undulana und Epinotia algeriensis Chambon, 1990 mittlerweile zu den großen Schädlingen in den Zedernwäldern (mit Cedrus atlantica) Nordafrikas. Aber auch in der Türkei und im Libanon wurde die Art als schädlich an den dort wachsenden Libanon-Zedern registriert.
3. Weitere Informationen
3.1. Faunistik
Huemer & Rabitsch (2002) führen die Art für Österreich (Vorarlberg) bei den Neozoen mit Herkunft Mediterraneis an. Die Art lebt an Zedern (Cedrus libanotica).
Locus typicus nach Diakonoff (1969: 395): Frankreich, Vaucluse, Massif du Luberón, 700-800 m. Da im Luberon keine wildwachsenden Zedern vorkommen, war klar, dass die Art dort (und in Frankreich und Europa insgesamt) eingeschleppt sein musste.
Fabre et al. (1999: 214)beschreiben die Verbreitung und Ausbreitung der Art ausführlicher: "Cette tordeuse a pour seuls hôtes connus les cèdres de l'Atlas et du Liban. Elle a été décrite initialement sur des individus récoltés en France sur cèdre de l'Atlas dans la cédraie du Luberon par Diakonoff en 1969. Depuis, sa répartition géographique a été précisée (FABRE, 1997). Dans l' aire naturelle des cèdres, elle est présente au Maroc et largement répandue en Algérie. Elle existe aussi en Turquie, dans le Taurus et dans plusieurs peuplements relictuels de Cedrus libani où elle commet des dégâts importants : au nord de l' Anatolie sur le versant sud de la chaîne Pontique (Çatalan, Akincilar) et dans le peuplement anatolien de Gokyurt. Au Liban, elle a été découverte dans la cédraie de Tannourinne en 1997 (FABRE & DEREIX, non publié) . En ce qui concerne l'Europe, où le cèdre est une essence introduite, la tordeuse a été signalée en Autriche dans une réserve naturelle du delta du Rhin. En France, elle a colonisé pratiquement tous les peuplements de cèdre de la vallée du Rhône, jusqu'à Dijon vers le nord (cédraie de la Trouhaude), jusqu'à Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence) au nord-est, jusqu'à Laverne de Raguse (Var) vers l'est, jusqu'à Marcilly (forêt domaniale de Soulanes de Nore) et Rialsesse (forêt domaniale des Corbières occidentales), dans le département de l'Aude, vers l'ouest. Elle est apparemment encore absente dans ceux de la vallée de la Garonne et de la région de Poitiers." Und S. 215 ist zu lesen: "Depuis 1975, trois gradations de tordeuse ont été observées dans le sud-est de la France. Elles ont culminé (défeuillaison totale de la mi-décembre jusqu' au débourrement, courant avril, dans les peuplements les plus attaqués) respectivement en 1975 - 1976, 1981 - 1982 et 1 989 - 1990, donc sur des périodes de 6-8 ans séparées par une année de latence seulement. Depuis 1997 le niveau des attaques s'est maintenu à un niveau très bas sans aucun signe indicateur d'une nouvelle gradation."
(Autor: Erwin Rennwald)
3.2. Literatur
- Erstbeschreibung: Diakonoff, A. (1969): A new Tortricid injurious to cedar in France (Lepidoptera). — Annales le la Société entomologique de France N. S. 5 (1): 389-396 [Digitalisat auf gallica.bnf.fr].
- Fabre, J.-P. (1997): Geographical distribution of the tortricid moth Epinotia cedricida (Lepidoptera: Tortricidae) within the natural and artificial ranges of the cedar trees Cedrus atlantica and C. libani. — European Journal of Entomology, 94: 485-494. [PDF auf eje.cz]
- Fabre, J.-P., Mouna, M., Merle, P. du & S. Benhalima (1999): Le point sur certains ravageurs du Cedre de l'Atlas en Afrique du Nord, en France et en Europe. — Forêt Méditerrannéenne, 20 (4): 203-218 [PDF auf core.ac.uk]
- Huemer, P. & W. Rabitsch (2002): 6.3.19 Schmetterlinge (Lepidoptera). - 354-362. In: Essl, F. & & W. Rabitsch (2002): Neobiota in Österreich. - 432 S.; Umweltbundesamt, Wien